FANUC porte-drapeau du métier d’intégrateur robotique lors de la 45e Compétition Worldskills organisée à Kazan (Russie) du 22 au 27 août 2019



Le compte à rebours est lancé. Dans moins d’un mois, le métier d’intégrateur robotique fera son entrée dans la compétition WorldSkills à l’occasion des finales internationales qui se joueront cette année à Kazan. Un évènement soutenu par FANUC, partenaire de WorldSkills International.Pour cette première finale mondiale, 5 équipes de jeunes intégrateurs robotiques vont s’affronter. L’une d’entre elles est française. Notre pays concourra aux côtés de l’Allemagne, de la Chine et de la Russie, prouvant ainsi qu’il fait bel et bien partie des grandes nations pour ce qui est des nouvelles technologies industrielles.

4 jours pour créer des vocations dans les 80 pays membres

Le métier d’intégrateur robotique est pour l’instant présenté en démonstration dans la catégorie « Future Skills ». L’enjeu de Kazan est d’encourager un maximum de pays membres à proposer des candidatures en intégration robotique pour les prochaines éditions de 2021 et 2023, date à laquelle ce nouveau métier devrait faire pleinement son entrée dans la compétition.

FANUC et WorldSkills France, qui ont été parmi les premiers à organiser une finale nationale en décembre 2018 à Caen, pourront apporter leur retour d’expérience aux 60 délégations présentes en Russie. Mais les principaux acteurs de cette opération de séduction auprès des quelques 200 000 visiteurs attendus sont les candidats : leur passion et leur parcours professionnels sont les meilleurs arguments pour créer des vocations chez les jeunes.

Un double objectif pour l’Équipe de France des métiers 2019

L’équipe de France des métiers ne part pas seulement à Kazan pour récolter un maximum de médailles. Elle espère aussi revenir de Russie avec le titre de pays hôte de la Compétition WorldSkills en 2023.

Si la candidature de Lyon est retenue, FANUC France aura l’immense honneur d’organiser la première finale mondiale officielle en intégration robotique.

2 candidats français particulièrement bien préparés

Clément Durandeau et Romain Guenard ont respectivement 21 et 23 ans. Ils sont nés et ont étudié à Dijon au sein de l’UIMM Côte d’Or. En décembre dernier, ils sont devenus les premiers champions de France en intégration robotique.

Bien que déjà salariés (les jeunes talents en robotique s’arrachent sur le marché) ils ont pris le temps de se préparer très sérieusement pour la compétition de Kazan. C’est Marc Rougerie, formateur au CFAI Limousin et expert métier intégrateur robotique WorldSkills France qui les a coachés dans le centre d’excellence de FANUC France à Lisses (91).

« Nous nous préparons à fond depuis les résultats des finales nationales de Caen, mais le rythme s’est encore accéléré depuis le mois de mai » expliquent Clément et Romain.

« Nous ne sommes jamais allés en Russie et nous allons découvrir ce qu’est une compétition internationale. Nous avons hâte de nous confronter à des équipes issues d’autres pays. L’expérience s’annonce particulièrement enrichissante » ajoutent-ils.

Clément et Romain se sont aussi entraînés en public, dans le hall du centre commercial de la Toison d’Or, à Dijon, pour apprendre à rester concentrés malgré la curiosité des passants.

Les deux amis ne connaissent bien sûr pas encore le sujet sur lequel ils plancheront à Kazan. Mais ils savent qu’ils devront créer une application robotique et son jumeau numérique et que les deux versions devront être rigoureusement identiques.

« C’est sur ce critère que le jury va nous départager. Nous devons travailler en parfaite symbiose pour ne pas commettre la moindre erreur. C’est un vrai challenge et une grosse pression. Heureusement nous nous connaissons bien et nous sommes complémentaires ; c’est un vrai atout dans la compétition. » explique Clément, qui se concentre sur la partie programmation réelle tandis que Romain prendra en charge la partie simulation.

« Quelle qu’en soit l’issue, cette compétition va me faire énormément gagner en maturité et en expérience technique » conclut Romain.